Consommation énergétique, confort, santé et performance au travail… des enjeux majeurs pour la valorisation des bâtiments qui se jouent sur la capacité adéquate de traitement de l’air intérieur.
L’adéquation du traitement de l’air dans vos locaux passe par la prise en compte d’un grand nombre de paramètres complexes, souvent interdépendants et pourtant spécifiques. Il s’agit de pouvoir ajuster et varier en permanence la température, le taux d’humidité et le débit d’air en fonction de la situation géographique et son climat, la saison, la pollution intérieure et extérieure, l’activité dans les locaux… autant dire que la gestion de la qualité de l’air intérieure peut devenir un vrai casse-tête.
Heureusement, les solutions existent. La Centrale de Traitement d’Air (CTA) répond aux enjeux de qualité d’air intérieur avec une capacité de gérer l’ensemble de ces paramètres et fournir un air sain et ce, en échange d’un léger effort en matière de temps, surveillance, entretien et consommation énergétique. Opter pour une CTA c’est opter pour une solution de fond, requiérant l’investissement et l’installation en fonction.
La CTA est-il un choix qui en vaut l’effort (et l’investissement) ? La réponse paraît évidente en comparant avec des solutions courantes. Explications :
Dans un bâtiment à système de ventilation simple flux, 20% de l’énergie dépensée est perdue dans l’air chauffé et vicié, rejeté à l’extérieur lors du renouvellement de l’air intérieur.
Avec votre centrale de traitement d’air double flux, grâce à la récupératon de l’air usagé, vous allez pouvoir récupérer près de la totalité de cette perte en énergie. En effet, la rentabilisation de l’investissement de départ est remarquable, car la CTA double flux vous permet de faire plus de 50% d’économies d’énergie par rapport à un système de ventilation classique. Non seulement la centrale de traitement d’air vous aidera à diminuer remarquablement vos dépenses d’énergie, mais la CTA permettra également à votre bâtiment de s’approprier un profil écologique. La valeur économique de vos locaux et de votre bien immobilier sera revu à la hausse grâce à une centrale de traitement d’air.
Une CTA est aujourd’hui probablement la seule solution qui répond à l’ensemble des paramètres d’une bonne qualité de l’air : ventilation, régulation de température et d’humidité et de purification de l’air intérieur. Avec une centrale de traitement d’air approprié, la qualité de l’air dans vos locaux est assurée et vous pouvez séreinement vous concentrer sur d’autres priorités.
La CTA prend la forme d’un placard de taille variable en fonction des volumes d’air traités. La centrale de traitement d’air est raccordée aux différents réseaux de conduits assurant l’arrivée de l’air extérieur, la diffusion de l’air traité dans les locaux et, en cas d’une CTA double flux, la récupération de l’air vicié extrait des locaux.
La centrale de traitement d’air permet de renouveler et de faire circuler l’air grâce à son dispositif de ventilation intégré. Avec un CTA à double flux, l’air usagé et vicié, non seulement sera extrait de vos locaux mais les calories de cet air chauffé seront recyclées pour chauffer l’air neuf provenant de l’extérieur avant diffusion dans les intérieurs par votre CTA.
Avec votre centrale de traitement d’air, le débit du flux d’air neuf et sa température seront régulés pour correspondre à la saison en vigueur et à la température souhaitée dans vos locaux. Munie d’un humidificateur, la CTA assurera également le taux d’humidité approprié.
Le système de filtrage du centrale de traitement d’air protège les occupants des particules et poussières provenant de l’air extérieur et de l’air vicié recyclé.
La centrale de traitement d’air permet donc une adaptation sophistiquée pour obtenir une qualité d’air idéale aux différents types de locaux, et pour cause – entre l’hôpital, le centre commercial, le siège d’entreprise ou le centre de stockage et distribution de bois, … – les caractéristiques d’air requises sont extrêmement divergentes. De par la compléxité inhérente et les fortes répercussions sur les conditions des locaux, le choix d’une CTA est loin d’être anodin.
Pour faciliter la tâche, ce guide vous présentera des critères de choix de centrale de traitement d’air :
La CTA et la température
Dans les rayons d’hypermarché ou à la maison de retraite, au petit-matin ou à midi, en novembre ou en période de vacances – la température idéale n’est pas la même. En fonction de l’activité qu’hébèrgent vos locaux, assurez vous que le centrale de traitement d’air réponde de manière efficace aux besoins de niveaux et de variations de température.
Une CTA à ventilateur à vitesse réglable, la possibilité réguler le débit d’air et un récupérateur thermique performant – ce sont des qualités à étudier chez le centrale de traitement d’air pour permettre un rendement thermique optimal.
La centrale de traitement d’air et l’humidité
La CTA et sa capacité de régulation du taux d’humidité géneré par vos locaux et par la nature de l’activité en son sein est décisive à la qualité de l’air intérieur. Que ce soit à la hausse ou à la baisse, la capacité du CTA assurer un taux d’humidité approprié est essentiel pour le confort et afin d’éviter une propagation excessive de germes bactériens et viraux.
La CTA et la pureté de l’air
Quel type de filtre s’associe au centrale de traitement d’air et quelles sont vos exigences quant à la pureté de l’air respiré dans les locaux ? Un filtre affichant une bonne capacité de récupération de particules, sousentend en même temps une perte de charge importante et un encrassement acceleré au sein de votre centrale de traitement d’air. Il est primordial que votre CTA permet de contrôler facilement le niveau d’encrassement des filtres afin d’être averti quand l’échange de filtres du CTA s’impose. La manière d’installation du filtre du centrale de traitement d’air joue également sur l’éfficacité de la purification : il doit rester en place malgré le débit d’air qui le traverse et ne pas permettre des fuites.
Le centrale de traitement d’air et la sonorité
Qui n’associe pas la ventilation à un bruit de fond constant qui perturbe sous-consciemment la capacité de concentration ? Cependant, vous trouverez aujourd’hui des centrales de traitement d’air étonnamment discrêts, quant à la sonorité aussi bien quant au design. Même installés dans les locaux d’occupation, certaines CTA passeront inaperçues.
La CTA et la Gestion Technique Centralisée (GTC)
Avec les systèmes de contrôle intelligents et de communication à distance associés aux CTA, il est possible aujourd’hui de consulter les mesures en direct, de mettre en marche ou en arrêt votre centrale de traitement d’air ainsi que baisser ou hausser différentes fonctionnalités à distance. La gestion du centrale de traitement d’air se fait simplement depuis votre PC portable ou téléphone mobile. Si vous êtes fréquemment en déplacement, il vous sera utile de connaître les possibilités de contrôle à distance associées au CTA.
La CTA, l’écologie et l’économie en fonction de votre source d’énergie
Echangeur rotatif, à plaques ou à double batteries… Le choix d’échangeur de votre centrale de traitement d’air se fait en fonction de la source d’énergie utilisée dans vos locaux et en fonction des exigences spécifiques liées à votre activité. L’échangeur du CTA permet de récupérer les calories dégagées au moment du refroidissment de l’air usagé quand celui-ci est rejeté dehors. Avec en plus la capacité de récupérer les calories de l’humidité de l’air vicié, le centrale de traitement d’air peut permettre de reutiliser un maximum d’énergie déjà consacré au traitement de votre air intérieur pour tempérer l’air neuf.
La centrale de traitement d’air à récupérateur représente des économies d’énergie d’un ordre de plus de 50% comparé au CTA sans ce dispositif, et permet de réduire l’empreinte Carbone de votre bâtiment de manière significative.
Renseignez vous sur les moteurs du centrale de traitement d’air et optez pour celui à moteurs EC ayant une faible consommation d’énergie.
Exigences d’hygiène par rapport au système d’échangeur thermique de votre CTA
Dans les milieux professionnels tels que le médical, où l’air vicié doit impérativement resté séparé de l’air neuf, s’impose un CTA ayant une récupération thermique à flux d’air isolés. Assurez vous que ce soit le cas avant de procéder à l’achat d’une centrale de traitement d’air.
La chasse aux pertes de charge pour optimiser davantage la consommation énergétique de votre centrale de traitement d’air
Bien qu’une élimination totale soit impossible, il y a des paramètres à vérifier pour savoir si la CTA est optimal quant aux pertes de charge : Le plus qu’il y a de virages, gaines et autres obstacles dans le centrale de traitement d’air, le plus les pertes de charge seront élevées. Si les surfaces intérieures du centrale de traitement d’air et des conduits sont lisses, les pertes de charge seront minimisées.
Choissisez la centrale de traitement d’air en fonction de vos volumes
Une salle de réunion ou bien toute une école… les volumes d’air à traiter ne sont pas les mêmes, ni le centrale de traitement d’air adapté. Faites le calcul des volumes à traiter afin d’orienter correctement votre choix de CTA.
A prendre en considération également l’espace requis à l’installation du CTA – avez vous la place pour une centrale de traitement d’air monobloque ? Si vous ne disposez pas de local technique pouvant héberger le centrale de traitement d’air, pensez aux CTA modulaires et discrets maintenant disponibles sur le marché, ainsi qu’aux CTA équipés pour installation à l’extérieur.
Simplicité d’installation et un service après vente pour votre CTA
En arrivant dans vos locaux, la CTA doit déjà être préparé et finalisé au maximum, ne laissant que les manipulations d’installation strictement nécessaires à faire sur place. Un centrale de traitement d’air Plug and Play, prête à l’emploi, permet une mise en route simple et rapide. Bien que votre centrale de traitement d’air soit facile à faire fonctionner et autonome, il convient de s’assurer du bon suivi de votre CTA par le Service après vente de votre fournisseur en cas de problème. Vous avez investi dans son matériel et c’est maintenant à lui d’y faire honneur, s’il s’avère nécessaire.