Qui n’a jamais été confronté à l’expérience désagréable d’une qualité d’air intérieur défaillante qui fait tousser au bureau, d’avoir eu froid lors des courses au centre commercial ou d’avoir été exposé à une odeur gênante dans le métro ou à d’autre pollution de l’air intérieur? Ces phénomènes de pollution intérieure nous mettent en situation d’inconfort, générant à son tour des troubles de concentration, le manque de productivité au travail et la volonté d’éviter les lieux malsains que nous associons à cette expérience négative. Si anodins qu’ils y paraissent, ces phénomènes sont des symptômes d’une mauvaise qualité de l’air intérieur, voire d’une pollution intérieure élevée qui nous porte loin d’un milieu sain.
Sans forcément le savoir, le parc immobilier tertiaire et ses détenteurs font face à un potentiel inédit de changement des taux de pollution intérieure et d’amélioration de la qualité de l’air intérieur. Ce faisant, les propriétaires peuvent augmenter à la hausse la valeur et l’attractivité des locaux en les rendant plus sains. Pour y parvenir, il faut repenser, mesurer et changer une multitude de paramètres contribuant à la qualité de l’air intérieur et au confort des locaux tertiaires sains.
Explications et conseils
Nombreux sont les indicateurs d’une qualité d’air intérieur défaillante.
Les maux de tête, toux et gênes de respiration, les irritations cutanées et oculaires, nausées et problèmes de concentration… ce sont des symptômes regroupés sous « Le Syndrome des bâtiments malsains », en partie dû à la présence des particules et autres pollutions de l’air intérieur altérant la santé des occupants. Evidemment, si une qualité d’air intérieur insuffisante provoque Le Syndrome des bâtiments malsains dans les bureaux de votre lieu de travail, les conséquences portent sur la productivité de l’activité. Le même Syndrome généré par la pollution de l’air intérieur dans une université ou une école nuira fortement à la qualité de l’air intérieure et rendra la situation d’apprentissage pénible, avec comme bilan une faible performance et des résultats en baisse.
L’inconfort évident qui s’associe à la pollution de l’air intérieur et au Syndrome de bâtiments malsains porte des conséquences profondes sur le plan économique et d’investissement. Il sera sensiblement plus difficile d’attirer investisseurs ou acheteurs à investir dans un bien immobilier, même en région parisienne, s’il porte des indications d’une pollution intérieure élevée et d’une qualtié d’air intérieur insuffisante. De même, les collaborateurs exposés à une mauvaise qualité d’air intérieur au travail risquent de vite changer d’employeur pour celui proposant des bureaux dans un milieu intérieur sain où les sources de pollution intérieure sont éliminées au maximum.
Le taux d’humidité et la température de l’air sont des facteurs conditionnant l’accès à une qualité d’air intérieur saine et au confort. Ces facteurs interagissent notamment avec les polluants de l’air intérieur présents dans les locaux.
Trop de chaleur et de sècheresse nuisent à la qualité de l’air intérieur et provoque irritations de la gorge, toux et soif – gênes manifestes dans diverses situations de travail au bureau – pour tenir une conversation téléphonique, présenter un sujet au collègues ou bien pour maintenir une atmosphère silencieuse dans des bureaux sains. Une qualité d’air intérieur seche porte également ses conséquences sur la santé, car elle nous rend plus réceptifs aux bactéries, virus et autres polluants de l’air intérieur. En région parisienne les particules de l’air extérieur s’ajoutent à la pollution intérieure et aux risques sanitaires d’une atmosphère sèche et malsaine, car l’humidité insuffisante fragilise la peau et les voies respiratoires, amplifiant ainsi les effets nuisants de la pollution de l’air intérieur et dégradant globalement la qualité de l’air intérieur.
Inversement, une pauvre qualité d’air intérieur générée par une faible température et un taux d’humidité trop élevé favorise le développement des moisissures et acariens – polluants de l’air intérieur très courants. L’odeur de moisi dans les locaux, déjà malsaine et désagréable en soi, révèle une présence de pollution intérieure biologique, génératrice d’infections, allergies et symptômes d’asthme.
Tant pour le trop (comme c’est souvent le cas dans les centres commerciaux), que pour le pas assez (comme dans de nombreux locaux de bureau), il ne faut pas hésiter à demander conseil pour se faire orienter vers les bons changements et et les bons investissements à réaliser afin d’atteindre une humidité équilibrée et de ce fait, bénéficier d’un air sain qui est la caractéristique d’une bonne qualité de l’air intérieur. Cette maîtrise est clé pour obtenir, ensuite maintenir des locaux sains et attractifs et diminuer la pollution de l’air intérieur.
Le système de ventilation et d’aération joue un rôle décisif pour créer le confort – ou l’inconfort – de par son impact sur la qualité de l’air à l’intérieur et la pollution intérieure de nos bâtiments. Il doit assurer l’équilibre idéale entre température et humidité afin de maintenir les locaux sains.
Dans de nombreux immeubles tertiaires, le choix d’investissement a été orienté vers un système de ventilation automatique pas forcement sain, parfois associé à une condamnation de la possibilité d’ouvrir les fenêtres pour aérer, portant des conséquences quant à la pollution intérieure et sur la qualité de l’air intérieur. Les salles prestigieuses de réunion et de conférence au sommet des immeubles tertiaires sont notamment sujettes à ce type de système, soit disant sain et bénéfique pour la qualité de l’air intérieur. Or, ces solutions sont génératrices d’une mauvaise qualité d’air intérieur et manque de confort – éliminant toute régulation saine et naturelle de l’humidité de l’air celui-ci sera sec et à forte concentration de pollution intérieure. Dû à cette dégradation de la qualité de l’air intérieure, les réunions dans la salle seront associées aux irritations des voies réspiratoires et au bruit des toux persistantes, mettant en évidence que le local n’est pas sain.
Bien qu’une qualité d’air intérieur parfaite et totalement saine reste une utopie, il existe aujourd’hui une expertise confirmée quant à la qualité de l’air intérieur et aux bâtiments sains. Elle est force de proposition pour conseiller par rapport aux changements nécessaires afin de minimiser la pollution de l’air intérieur et obtenir ainsi un confort optimal dans vos locaux qui seront sains. Les conseillers de la qualité de l’air intérieur sauront vous proposer comment investir par rapport aux tendances du Grenelle de l’Environnement et du Développement Durable du domaine du Bâtiment, et ils vous conseilleront quant aux achats et investissements à choisir pour réaliser ce changement qui minimisera la pollution intérieure et insufflera dans vos locaux sains l’air le meilleur.