« Elle a attrapé froid », « Ne restez pas dans le courant d’air ! »
Ces expressions courantes font allusion à une prétendue dangerosité de l’air extérieur pour notre santé.
Est-ce la réalité que l’air extérieur n’est pas sain ?
En effet, à une époque où nous n’avions pas les matériels ou les moyens, ni les connaissances techniques permettant de créer des milieux intérieurs sains, chauffés, isolés, étanches et de bonne qualité d’air intérieur, les humains luttaient contre le risque de refroidissement du corps. Or, dans les pays occidentaux, la situation a bien changé depuis et nous nous sommes fortement éloignés de ces conditions malsaines. Seuls les expressions de l’époque, vieillottes, persistent et créent la confusion. Oui, confusion car aujourd’hui, les dangers pour la santé résident avant tout là, où nous passons le plus de notre temps : au bureau, à l’école et à la crèche, dans le centre commercial, ou bien dans l’habitat… nous sommes exposés à la qualité de l’air intérieur des bâtiments tertiaires et c’est là où ont été mesurés des taux de pollution intérieure très élevés.
Et pour cause, en utilisant des matériels et techniques de plus en plus performants et sophistiqués dans la construction et l’aménagement des locaux tertiaires, nous sommes arrivés à créer des milieux clos et malsains d’une faible qualité d’air intérieur car l’émanation de différents polluants de l’air intérieur est maintenue dans un espace restreint, dégradant la qualité de l’air intérieur. Ainsi, les mesures de la qualité de l’air intérieur d’un bureau prétendu sain ou d’une salle d’école moyenne sont susceptibles de démontrer des polluants de l’air intérieur d’une telle concentration, qu’ils portent assurément préjudice à la santé. Aussi, un manque de régulation adaptée pour une humidité et température saines, nécessaire pour une bonne qualité d’air intérieur, peut aggraver l’effet nuisant de certains polluants de l’air intérieur voire provoquer leur émergence.
Prenons l’exemple de quelques Etablissements Recevant du Public (ERP) – locaux qui doivent rester sains et de faible pollution intérieure: Dans une crèche, il y a la fois une forte présence de divers produits d’hygiène, certains destinés aux soins de nos tous petits et d’autres dédiés à la propreté des lieux pour qu’ils demeurent sains. Les meubles en bois contreplaqué, les chaises rembourrées en mousse et les peintures en couleurs joyeuses décorent les intérieurs sains de la crèche ou de l’école. Or, tous ces équipements sont sources de pollution intérieure et dégagent des Composés Organiques Volatils (COV) très nuisants à la qualité de l’air intérieur. Ces polluants de l’air intérieur sont particulièrement complexes à éliminer de par leur volatilité et tendance à se propager pour ainsi nuire à la qualité de l’air intérieur. S’y ajoutent les polluants de l’air intérieur d’ordre microbiologique dont sont souvent porteurs nos enfants. A Paris ou dans d’autre grande agglomération il faudra ajouter à la pollution intérieure les particules provenant de l’extérieur pour mesurer l’empleur réel des éléments malsains que l’on retrouve au final dans la pollution intérieure de nos crèches et écoles.
A court terme, la qualité d’air intérieur dégradée et malsain peut provoquer irritations cutanées, occulaires ou des voies respiratoires, pour en citer quelques exemples qui nous amènent loin du notion de confort ou de bien-être. En absence d’achat d’équipements sains pour améliorer la qualité de l’air intérieur, les polluants de l’air intérieur pourront porter des conséquences durables et plus graves sur la santé, telles que l’asthme, les allergies et les problèmes cardio-vasculaires, voire certains cancers.
A travers le Grenelle de l’Environnement a été exprimée une volonté de changement pour lutter contre la pollution intérieure, pour que l’air sain regagne les locaux et espaces de nos différents bâtiments et y améliore la qualité de l’air intérieur, en commençant par les lieux de vie de nos enfants. Aujourd’hui, la mise en œuvre des changements proposés au Grenelle de l’Environnement vient de commencer et ce, par les lois Grenelle stipulant des mesures de la qualité de l’air intérieur à réaliser dans les hôpitaux, les universités, les écoles, les crèches et tout autre établissement devant rester sain avec une pollution intérieure minimisée pour accueillir nos jeunes.
Si les hôpitaux et les établissements santé sont évoqués par le Grenelle de l’Environnement, c’est parce qu’ils occupent une place à part quant aux locaux sains et à la qualité de l’air intérieur. Dans ces locaux sont utilisés une grande quantité de produits de nettoyage et de désinfection, sources importantes de COV et autres polluants de l’air intérieur, dont certains réagissent avec les matériaux des surfaces nettoyées, faisant émaner davantage de particules malsaines dans les locaux. Ces conditions ajoutées à la surexposition au risque de contagion microbiologique inhérente à la pollution interieure et la fragilité des personnes internées, en font de la qualité de l’air intérieur à l’hôpital un enjeu exceptionnel. L’enjeu de la qualité de l’air intérieur est également valable pour le personnel qui s’expose quotidiennement dans un environnement pas toujours sain et à forte concentration de pollution intérieure.
La complexité des polluants de l’air intérieur et des enjeux de la qualité de l’air intérieur en milieu hospitalier rend l’investissement dans un conseiller-expert plus que bénéfique pour obtenir des locaux sains. Pour identifier les changements nécessaires afin d’améliorer la qualité de l’air intérieur dans l’hôpital, il est notamment conseillé de traiter les polluants de l’air intérieur à la source. L’expert saura apporter un conseil bien fondé pour l’achat des équipements sains et pertinents à l’égard des polluants de l’air intérieur existants et pour les changements à réaliser. Basés sur ses conseils, vous saurez que l’achat est un réel investissement pour lutter contre les polluants de l’air intérieur en milieu hospitalier et pour renforcer la qualité de l’air intérieur.
Au final, les coûts d’une pauvre qualité d’air intérieur et d’un environnement intérieur malsain s’avèrent importants pour tous les acteurs concernés :
L’entreprise-détenteur des locaux de travail malsains et d’une mauvaise qualité de l’air intérieur se trouvera affronté aux coûts de l’absentéisme et des arrêts de maladie, dont seront également affectés les acteurs de la Sécurité Sociale et de l’Assurance Maladie. S’ajouteront les pertes économiques d’une productivité et rentabilité faibles que génère au final la mauvaise qualité de l’air intérieur.
La crèche, l’école, l’université ou tout autre ERP démontrant une forte pollution de l’air intérieur aura à porter les coûts de réévaluation de ses équipements d’aération précédée par les investissements et changements nécessaires pour ne plus dépasser les mesures d’alerte et ainsi obtenir une qualité d’air intérieure saine.
Sans mentionner le coût porté par tous les usagers, enfants comme adultes, qui respirent l’air intérieur pollué – soit le prix d’une santé altérée.